La TAILLE de fructification

tayo

vendredi 15 mars 2013, par Louiss

1ere année : tu gardes 3 ou 4 bonnes charpentières verticales et courtes pour faire comme une parabole,
2me année : tu laisses 1 ou 2 sous-charpentière horizontale et longue par charpentière pour faire venir les rameaux producteurs en oblique.
3me année : si tu as trop de drageons qui poussent sur les charpentières, c’est que tu as trop taillé. Ensuite la 4me année…

Résumé : Bon quoi en gros, tu fais une parabole qui monte vers le ciel, et tu coupe le moins possible en pensant tjrs que l’arbre doit pouvoir cicatriser le plus facilement possible et rester en équilibre branches/feuilles/fruits/racines, et qu’il faut faire en sorte que les branches se hiérarchisent tranquillement.
A savoir : Plus les branches sont verticales, et plus elles seront de fortes charpentières Plus elles seront horizontales, et plus elles produiront de branches.
Plus elles seront en diagonale et plus elles donneront de fruits.
Mais les unes ont besoin des autres pour répartir la sève,
et s’il y a trop de fruits ils resteront petits…
Voici donc un petit résumé théorique.

Avec un grand merci à Andy Darlington pour ses connaissances sur la taille, ainsi qu’à Paul Moray pour ses écrits sur le sujet.

Reste juste à passer à la pratique 😉


Si les fruits risquent d’être trop petits car il y en a trop, il est possible aussi tout simplement d’en retirer avant qu’ils ne murissent pour laisser les autres profiter ! C’est plus simple, non ?
Et comme ça pas besoin de tailler (sauf pour les pêchers qui fructifient sur les jeunes rameaux de l’année, à multiplier donc grâce à une taille judicieuse), ce qui permet d’avoir un max de feuilles qui donneront un max de force aux racines qui donneront un max de puissance au branches, etc… et on entre dan un cercle vertueux, même et surtout pour la vigne, à conditions que les différents pieds soient suffisamment éloigné pour ne pas trop se concurrencer.
C’est plus PERMACOLE comme ça, non ?

La PERMACULTURE, ques aquo ?

jeudi 4 avril 2013, par Louiss

La Permaculture, c’est tout d’abord 3 Principes éthiques, qui garantissent l’éthique d’un projet
C’est ensuite 12 Principes de Design, qui garantissent au moins l’efficacité du Projet.
Car OUI, faire de la PermaCulture, ce n’est pas juste suivre une éthique, c’est aussi et surtout créer et suivre des « Design ».
Ainsi, un projet qui ne suit pas les 3 principes ethiques, est au mieux un projet en bio,
et un projet qui ne suit pas un Design et ses 12 principes de Design – est au mieux un projet d’agro-écologie
La difficulté étant que peu de personnes ont vraiment l’expérience de la réalisation d’un Design permacole, et donc peu de personnes sont compétentes en la matière.

Pourtant, face au pessimisme ambiant, la permaculture se veut être une réponse joyeuse, éthique et globale grâce à des actions efficaces et locales sur le long terme.
« Alors que les problèmes du monde deviennent de plus en plus complexes, les solutions demeurent honteusement simples », nous dit son fondateur Bill Mollison.
Il est vrai que la Permaculture va souvent à l’encontre des idées reçues, mais elle est capable, de par sa « simplicité logique », de toucher le plus grand nombre, et de par sa « flexibilité naturelle », d’être utilisée comme fil conducteur de tout projet éthique, notamment nourricier et écologique.

Nous n’en présentons sûrement ici qu’une petite idée, mais nous tenterons de montrer que l’on peut faire naître l’abondance et la convivialité avec souvent peu de moyens, si tant est que l’on réussisse à relier en synergie éthique et efficacité, ainsi que bien d’autres choses qui pouvaient jusqu’à présent nous sembler antagonistes a priori.

La permaculture vise à l’autonomie heureuse de l’individu, puis de la famille ou/et du groupe, de la communauté, de la région, du pays, du monde, et de l’Univers bien sur ! Et ce, à moyen et long terme.
Pour cela : efficience (efficacité sur le long terme) + éthique = sociétés d’abondance + soutenables + écologiques + heureuses

Le but de la permaculture est avant tout la souveraineté alimentaire, soit l’auto-suffisance du « groupe », ceci pour la survie heureuse de l’humanité ; rien de moins que cela !
La Permaculture recherche donc plutôt à optimiser la production familiale ou communautaire (extensive), plus qu’une production maraichère (intensive).
C’est là ce qui la distingue principalement de l’agroécologie (et bien sur de l’agriculture conventionnelle), puisqu’alors on peut créer des écosystèmes stables et autorégulés sur le long terme, qui même si possible s’auto-fertilisent progressivement.
Un peu sur le modèle du jardin-forêt, l’on cherche à recréer (!?) le jardin d’Eden…

Etant donné l’inéfficacité de rendement énergétique de notre civilisation néolithique et qui plus est de notre société aujourd’hui basée sur les énergie fossiles (15 calories d’INPUT pour 1calorie en OUTPUT en agriculture classique !), cela pourrait paraitre presque simple finalement de parvenir à un rendement inverse (d’1 calorie entrée pour 15 calories sorties) en faisant travailler pour nous la Nature plutôt que le pétrole, mais ceci serait sans compter sur le PFH (putain de facteur humain) qui veut généralement que l’ID de « synergies » soit remplacées par celles de compétition, de conflits d’intérêt, de Loi du plus fort, de hiérarchisation, de Principe de Peters, de monoculture…
D’où l’ID en Permaculture de travailler la Permaculture humaine aussi, en plus de l’agriculture synergétique.

On cherchera donc à créer un système écologiquement stable et durable (autonome), économiquement viable (productif), et socialement équitable.

Ainsi les 3 Principes éthiques de la Permaculture sont :
- Prendre soin de la terre et du milieu vivant
- Prendre soin de l’Humain et de soi
- Créer son autosuffisance et un excédant à redistribuer.


♦ La Permaculture prétend donc être la solution la plus rapide, la plus facile et la plus efficace face aux problèmes de l’humanité et de la planète.
Permaculture = efficacité + éthique
Dans le monde d’aujourd’hui, on a parfois tendance à croire que productivité et justice/écologie sont intrinsèquement contradictoires, et qu’une société réaliste et efficace est inéluctablement destructrice. Rien n’est plus faux, il s’agit en réalité d’un choix de société, et la permaculture offre justement une solution basée à la fois sur des critères d’éthique et d’efficacité/productivité.
Précisément, la permaculture est en même temps une éthique, une philosophie, une science et une méthode de conception/aménagement/planification/organisation de systèmes (et d’écosystèmes), dont l’obsession est l’efficacité, la soutenabilité/ régénérativité et la résilience.
Elle constitue une vision et un cadre pour un usage pertinent de la terre, de la planète et des groupes sociaux, qui permettent de construire une infinité de solutions réalistes, créatives et adaptées à toute situation particulière, toujours dans le but de porter des sociétés d’abondance pour toutes et tous, qui soient également soutenables, écologiques et heureuses
(Cf : http://permaculture-sans-frontieres.org/synthese-definitions-permaculture )
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C’est alors un outil d’aménagement attentif et de maintenance de systèmes de pratiques, s’appuyant sur l’observation de la nature pour concevoir des écosystèmes durables et diversifiés. C’est également une philosophie d’organisation de l’espace et de paysages : elle encourage l’intégration harmonieuse et socialement responsable des hommes dans un environnement, leur donnant ainsi accès à des ressources naturelles, de la nourriture et d’autres besoins matériels et non-matériels.

Conclusion :
La permaculture c’est :
· travailler avec la nature plutôt que contre elle
· développer son potentiel créatif
· se créer une culture sur mesure dans le respect de l’environnement et des autres cultures
· remplacer le travail humain par celui de l’écosystème
· des techniques à trouver, choisir, expérimenter, combiner, tel la culture sur buttes, l’agriculture biologique…

La conception d’un jardin en permaculture aboutira à la création d’un système autorégulé.

Mais la permaculture s’étend aussi à d’autres champs d’investigation :
(Cf :  http://www.graine-ficelle.com/fr/association-les-pieds-sur-terre-pop29.html )

Quelques exemples d’idées à suivre :
•Travailler Avec la Nature, plutôt que lutter contre elle : Observer, imiter ce qu’il y a de mieux dans la nature
•Prévoir l’efficacité énergétique : Un maximum d’effets pour un minimum d’efforts (en route vers l’entropie).
•La solution est souvent cachée dans le problème : Ainsi on doit pouvoir transformer un déchet ou un problème en ressource
•Rendre le systeme résilient : La diversité c’est la résilience !
(Bio)Diversifier ! et Concevoir des solutions en utilisant notamment l’effet de lisieres…
•Multiplier les éléments remplissant les mêmes fonctions
•Multiplier les Interactions, càd multiplier les fonctions pour chaque élément, et ainsi augmenter les relations fonctionnelles et la résilience du système

Alors YAPLUKA !

EN PERMACULTURE, on ne fait PAS LA GUERRE – contre les éléments naturels !!!
Le permaculteur ne lutte pas contre la vie, mais il travaille pour l’orienter vers l’abondance pour tous les êtres vivants

Créer une BUTTE PERENNE à fertilité croissante

Avantages et Mise en oeuvre

lundi 8 avril 2013, par Louiss

Les buttes pérennes (méthode Emilia Hazelip revisitée) à fertilité croissante, qui s’amélioreront au fur et à mesure des années, demandant de moins en moins de travail au cours des années, permettent de gagner en surface, de créer des micros climats optimisés, de conserver l’eau tout en évitant les excès, d’optimiser l’espace allées/surfaces cultivées, de ne pas tasser la terre que l’on cultive, de circonscrire les envahissantes, d’obtenir plus de biodiversité et donc de résilience, etc… et c’est beau !

2 grands courants pratiquent la culture sur buttes, le biointensif (agroécologie,…) et la permaculture. Mais les 2 ont des points communs, notamment l’utilisation des buttes (non systématique en permaculture !), la création d’un écosystème complet, l’amélioration de la vie du sol. Dans les 2 cas, on veille aux bonnes associations de plantes, et à avoir une densité optimale de végétation. :
♦ le 1er courant, d’inspiration biointensive, cherche en gros à maximiser le rendement aussi vite que possible en utilisant tous les moyens biologiques à disposition du jardinier. En biointensif, on cultive généralement 2 ou 3 espèces complémentaires sur la même planche, en calculant scientifiquement l’espace dont chacune a besoin.
Ainsi en agroécologie, on aurait tendance à créer des buttes « sandwich » avec inversion des horizons, plus productives dés la 1ere année, mais qui se « dégonflent » rapidement, et restent à « refaire tous les 3 ans…
le 2nd courant, celui qui nous concerne le plus ici, est d’inspiration permaculturel. et va, en pratique, à l’encontre de tout ce que l’on avait l’habitude de faire en conventionnel (càd le bêchage régulier, la monoculture, la terre laissée nue, le « repos hivernal », l’arrachage des « mauvaises herbes », l’arrosage fréquent en surface, etc… sont ici à proscrire !!!)
La permaculture recherche plutôt à éviter les pratiques trop coûteuses en travail, quitte à obtenir un rendement plus faible ou à prendre plus de temps pour obtenir un résultat.
En permaculture, on arrive à un nombre d’espèces encore plus important.
Alors dans un jardin potager classique, on sera tenté de créer des « buttes pérennes à fertilité croissante » (parfois appelées « buttes autofertiles »)…

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AVANTAGES DES BUTTES A FERTILITÉ CROISSANTE
(ou buttes pérennes méthode « Emilia Hazelip »), sans inversion des horizons,
pour Potager synergétique (ou Potager du paresseux !) :
♦ tout d’abord on a une augmentation de la surface de culture puisqu’on passe de la 2D à la 3D : la surélévation de notre surface de culture et sa forme convexe multiplie la surface de plantation, et donc la densité des plantes et la surface foliaire.
♦ ensuite elles évitent d’avoir à trop se baisser. La hauteur varie suivant les climats, les besoins, les cultures, la taille de la personne qui aura à se baisser. On peut aussi rajouter des bordures en bois qui tiendront la butte dans le temps et permettront de s’appuyer.
♦ Le mulchage systématique des buttes permet de limiter l’enherbement,
de limiter l’évaporation et donc de presque supprimer l’arrosage,
de fournir en fertilité la butte par humification (décomposition par la faune du sol) de la couche de mulch,
de protéger la microfaune et autres arthropodes et son cortège de bactéries, champignons, rhyzomes et mycorhizes, du gel, du soleil, du dessèchement et de l’érosion.
♦ La terre reste meuble et non piétinée. Alors elle respire mieux et les micro organismes s’y développent plus facilement.
♦ En cas de trop fortes pluies, la butte reste hors-eaux et donc sans risque d’anaérobiose.
♦ Lors de l’élaboration de la butte, on récupère la bonne terre de surface des allées pour la mettre en surface de la terre des buttes, on obtient ainsi 2x+ de « bonne terre » (sans trop d’argile et emplie d’humus). La plus grande profondeur de terre meuble permet aux racines de se développer verticalement, et donc de planter plus serré.
♦ Sur un terrain en pente, elles seront élaborées en perpendiculaire à celle ci pour retenir l’eau de pluie et donc la conserver en réserves profondes et empêcher l’érosion
♦ les buttes donnent aux plantes « envahissantes » des limites faciles à circonscrire (ex : menthe,…)
♦ Le non travail du sol : « Cette capacité alléchante est permise justement par le paillage et la présence forte de la multitude silencieuse, ces jardiniers de l’ombre qui humifient (humidifient aussi d’ailleurs), brassent, mélangent, complexifient et transforment (naturellement) les différents horizons du sol. Ces derniers ne sont jamais dérangés par un quelconque bêchage, même superficiel, et le processus complexe et vital d’aggradation (le contraire de dégradation : accumulation de nutriments et d’éléments) peut se dérouler jusqu’au bout.
♦ La multiplication de microclimats. Suivant l’orientation de la butte (N/S, E/O) on aura des versants plus secs, humides, ombragés, ensoleillés, exposés aux vents dominants, chauds, froids, ce qui permettra d’ajuster au mieux les plantes suivants leurs exigences. De plus le microclimat en sommet et bas de la butte ne sera pas le même (plus d’humidité pour les racines des plantes au centre de la butte ! et au nord.).

Remarque : dans certains cas, on peut avoir intérêt à utiliser d’autres solutions, càd d’autres modes de culture ou d’autres types de buttes, telles que les buttes sandwich si l’on est par exemple directement sur du béton, etc…

MISE EN OEUVRE D’UNE BUTTE PERENNE, A FERTILITÉ CROISSANTE :
Une butte pérenne fait environs 120cm de large, à adapter bien sur selon les situations (possiblement aussi 80cm pour des enfants, 170 en maraichage, etc…)
Les allées font environs 60cm de large

1/ On creuse la terre de surface et l’on réserve cette terre riche et vivante sur une bâche en en retirant la végétation, herbes et autres (sans l’exposer trop longtemps à l’air et au soleil)…
2/ On bêche ou on greline la terre du sous sol pour ameublir et aérer cette terre.
2’/ et en option, on dépose sur ce fond quelques rondins de bois mort (bien pourri si possibles !) entre lesquels on ajoute un peu de feuilles mortes ou de broyat de bois mort, en arrosant le tout généreusement.Ceci constituera par la suite une réserve et une cache humide pour le développement des micro-organismes et notamment des mycorhizes. Mais cette couche ne doit pas être trop épaisse pour ne pas constituer de poches d’air et pour éviter que la butte ne s’affaisse trop au fil du temps…
3/ Puis avec cette terre et surtout celle des futures allées, on forme les buttes
4/ Et sur ces buttes on remet la terre de surface initiale, en conservant ainsi les horizons initiaux. (on peut aussi y ajouter terreau, compost, ou autre « amendement »)
5/ on finira le dessus de la butte par le célèbre « coup du rateau », pour un beau plateau de terre fine
6/ Puis on sème un maximum de grosses graines d’engrais vert, de plantes compagnes, de plantes potagères,
7/ et on MULCH les buttes avec du BRF (ou paille, ou lin ou chanvre, ou feuilles,… mais pas de sciure) pour protéger la micro-faune et les mycorhize,
8/ puis on Mulch aussi les allées, avec ce qu’on a, pour ne pas que tout s’évapore.
9/ et on plante en écartant un peu le mulch.

Voilà c’est fin prêt ! Surtout ne retirer par la suite que ce que l’on mangera, càd en coupant au dessus des racines (salades, poireaux,…), de manière même à ce que ça repousse et parte en graine pour se ressemer seul. On laissera donc sur place tout ce que l’on ne consomme pas – en mulch..
pour entrer dans un grand cercle vertueux !!!
10/ Tu festoy !

Derniers conseils : mettre du BRF si on en a – à la place de la paille sur les buttes, histoire de plus facilement planter, et voir même semer. De plus, le développement des mychorises si importants a besoin de lignine. A voir aussi ce qu’en pensent les limaces !? Ainsi on peut mettre encore un peu de bois mort enfoui au fond de la butte pour aider au développement de ces mychorizes et pour maintenir l’humidité…


Voir aussi : Le « coup du rateau », expliqué par Eric ESCOFFIER http://www.youtube.com/watch?v=QTUOjgsgeoc

ASTUCES pour (Perma)CULTURE URBAINE

… de terrasse : un bon laboratoire expérimental !

mercredi 15 mai 2013, par Louiss

Conseils et solutions divers et non exhaustives (!) pour potagers urbains en (Perma)culture bio :

1er constat : les limaces sont souvent là => planter du Cerfeuil, de la Bourrache, et laisser vivre nos amis les mille-pattes (et autres, Carabes, Mille-pattes, etc…) qui en mangent les oeufs. Et surtout peut-être, couvrir le sol plutôt avec de la paille de lin ou de chanvre (env.10E/20kg ) sur et sous laquelle elles détestent se déplacer, et qui conservera l’humidité et la vie du sol.
2me constat : difficile de trouver de la terre « normale » en ville. En effet, en ville on ne vous vendra quasiment que du terreau, avec un max de terre de bruyère. C’est pas mal pour les semis, mais pour des pots à longue échéance et de grandes plantes potagères sur le balcon, ça le fait pas trop. => Là la solution, ça serait d’aller chercher de la « mauvaise » terre, càd bien argileuse mais sans trop de cailloux et pas trop polluée, là où on peut. Et d’ensuite la mélanger à 1/3 avec 2/3 de terreau et du compost fait maison (!?), et voir aussi du sable de rivière (de silice et non de calcaire !) s’il y a, ou encore un peu de pouzzolane (pierre ponce, avec magnésium,…).
Dans le fond du pot, s’il y a, vous pouvez aussi mettre des Coquilles de noix en + d’un peu de charbon de bois pour drainer, et encore un peu d’argile pour conserver l’humidité et fournir en oligo-éléments et minéraux !
3me constat : les pucerons sont souvent au RdV, surtout si vous rentrez vos plantes en hivers => Si vous trouvez des Perce-oreilles, ça tombe bien car ce Forficule se nourrit la nuit de pucerons (et d’acariens, d’œuf de limaces, de larves,…) ; mais comme ils fuient la lumière, on leur mettra un pot retourné à 5 ou 6 cm du sol avec de la paille dedans comme logement, sinon ils perceront vos fruits pour s’y cacher. Et pour nos amies les coccinelles, plantez des compagnes comme la Valériane (une vivace) pour leur servir de nid, car même leurs larves se nourrissent de pucerons, à condition que les fourmies ne soient pas dans les parages ! Et si ça ne suffit pas encore, il y a la solution extrême : une solution à base d’huile de Neem jusqu’à disparition (2 ou 3 applications). Et le tour est joué (le Neem, ça marche aussi contre plein d’autres petites bêtes méchante mais pas trop contre les gentilles, ouf ! 🙂 L’autre alternative semble t’il, c’est le purin d’ortie, mais difficile à conserver…
4me constat : Difficile de faire des réserves d’eau, adaptées, pour arroser moins souvent ! => Ce qu’il y a, c’est qu’il ne faut pas que ça « pourrisse » (anaérobiose). Pour cela mettre dans le fond des pots un peu de charbon de bois (anti fongique + anti bactérien + support pour la micro-flore), alors on pourra plus facilement mettre le pot simplement dans une bassine qu’on remplie régulièrement d’eau qui remontera dans le pot par capillarité, mais qui devra qd même avoir le temps de se vider entre 2 arrosages, pour ne pas risquer l’anaérobie croupissante !
On peut alors aussi surélever le pot dans la bassine et y ajouter dans le fond une mêche (tissus éponge si poss. indégradable).
Et surtout on doit couvrir la terre, avec de la paille de chanvre ou de lin par exemple, ou du BRF, de la paille, des feuilles, et même au pire avec des cailloux !!!
5me constat : il y a des moucherons => plantez de l’ail ou du Tulbaghia ou de la ciboulette, bref une alliacée (à condition que ça ne soit pas avec une fabacée ex : haricots, pois,…)., ça devrait limiter sérieusement… Je planterais aussi en intérieur dans le même contenant un géranium, un oeillet d’inde (nématicide), et quoi d’autre ? (c’est à l’essaie chez moi). et surtout ne pas trop arroser les pots par le dessus car l’humidité attire la ponte des moucherons. Les principaux dégâts sont causés par les larves qui pénètrent dans les radicelles puis remontent jusqu’à la racine principale et le collet. La plante infestée casse et meurt, avec des symptômes ressemblant à la fonte des semis.
Vous pouvez aussi pulvériser une décoction à base d’ail ! et en accrocher à votre portail, bien sur !
Enfin bref, contre les moucherons de terreau et leurs larves (sciarides), la solution magique est encore à l’étude…

NOTA :
6me constat : On aurait tendance à utiliser des produits bio(?) à mélanger à la terre, mais, produits pas très écolos pour autant ! (ex : vermiculite, terre de bruyère, engrais divers NPK, etc…) => utiliser plutôt de la pouzzolane (roche volcanique = pierre ponce), et faites votre propre composte avec vos restes !
7me constat : On aurait tendance à utiliser du mare de café (?PH=5), de la sciure de bois (?PH=3,5 très acide ! pour les fraises alors), de la cendre (?PH=9 très alcalin ! Pour les concombres et les choux alors) => attention, ces matériaux n’ont pas un PH neutre et donc doivent être utilisés avec les plantes qui leur conviennent.
8me constat : Effet de serre ? on a pas de terrain, mais on a des avantages pas loin => « Le problème est la Solution » nous dit Bill Mollisson. Ainsi si vous êtes en ville, vous pouvez profiter de vos bords de fenêtre ensoleillés à l’intérieur pour protéger vos semis et ainsi concurrencer les serres (!) , afin d’ obtenir une production dés la fin des derniers gels (mars, avril). Vous pouvez aussi rentrer vos vivaces gélives en hivers (en fait les poivrons et piments sont des vivaces gélives, voir même la tomate, tout comme bien d’autres plantes surprises*), du moment que l’on a un peu de purin d’ortie ou d’huile de neem en insecticide pour les coups dures
9me constat : si on a très peu de surface(?), on produit peu ! => Cultiver alors surtout des aromatiques et des condimentaires sera plus satisfaisant, et redoubler d’ingéniosité (pots spéciaux pour fraisiers = « multi poches », cultures verticales, etc…) !
10me constat : On a tendance à vouloir tout faire pousser en plein soleil (?) côté sud et rien de l’autre côté => En fait bcp de plantes comestibles préfèrent pousser quasi au nord sans bcp de soleil, du moment qu’elles n’ont pas trop froid et un peu de soleil au coucher ou au lever dirais-je. Ainsi, surtout celles à grosses feuilles, mais aussi les alliacées vivaces (ciboulette, Tulbaghia,…), le citronnier, …., et surtout les salades, radis, persil, roquette, haricot et pois, épinard, brocolis, cresson, bourrache, etc…
11me constat : on cultive surtout des annuelles (?) => Et vous avez tout un grand choix de plantes comestibles vivaces : choux divers, oignons rocamboles, haricots-patates, laitue vivace, oseille, …. et c’est magic : si vous rentrez en hivers : poivrons, piments, oeillets d’inde et même tomates etc… ça devient des – vivaces ! Magic, non ?
12me constat : on a tendance à ne mettre qu’une plante par pot(?) ! => Vive la biodiversité et la polyculture ! Par exemple un pieds de tomate sera bien mieux accompagné d’1 oeillet d’inde rouge, de ciboulette, d’arroche rouge et de basilique rouge, d’une capucine, d’un pied de bourrache,… que tout seul !!! Votre pot n’en sera que plus productif, séduisant, et votre mini écosystème plus résilient… Mais ne mettez pas 2 plantes de la même famille ensemble au risque qu’elles se concurrencent, et trouver les exceptions qui confirment la règle des plantes compagnes.
13me constat : On a tendance à prendre des pots bien larges et pas trop haut (?) pour pouvoir mettre plus de plantes => Préférez la profondeur à la surface, ainsi l’humidité et la vie aura plus de réserves, et comme vous aurez plein de plantes différentes bien proches les unes des autres j’espère 😉 et bien vous n’aurez pas besoin de tant de surface que ça finalement, et le sol n’en sera que mieux protégé de la pluie ou des rayons du soleil !
14me constat : J’allais oublier : on oublie tjrs les pollinisateurs (?) sans lesquels pourtant vous n’aurez que très peu de fruits => Mettez quelques plantes mellifères, telle la tanaisie, la bourrache, sauge, buddleia,… plutôt dans des pots séparés car bon nombre d’entre elles ont une allélopathie négative !
15me constat : on oublie de traiter ce que l’on ne voit pas de suite, comme par exemple les nématodes, mais bientôt : … feuillage taché, jauni, flétri ; pousses tordues et fendues ; jeunes plants enflés ; bulbes farineux ; formation de kystes, altération des tissus ; déformations des tiges et des racines et malformations des fruits. Les nématodes empêchent par ailleurs la circulation des substances nutritives et, souvent, sont vecteurs de maladies virales ou bactériennes => Alors qu’il suffirait de planter dans chaque pot 1 pied de tagète nématicide (attention, même famille que la salade !), càd en fait 1 oeillet d’inde ! En plus la fleur en est comestible, et c’est une vivace gélive que vous pourrez donc rentrer l’hivers pour retrouver ses fleurs l’année d’après…

Bonz, j’y vais !…


DEs questions ? Des remarques ? Ouf !

Messages

17 mai 2013, 11:43, par Nathalie

Excellent article Louiss !
Beau travail de recherches et de compiles !
Bravo !!!

Nathalie

PLANTER des VIVACES et semer des plantes qui se ressèment seules

PLANTER des VIVACES et semer des plantes qui se ressèment seules ?Quelle idée ? Encore un truc pour potageur hédoniste éthique, surement !? (pour les paresseux que nous sommes, quoi 😉

samedi 18 mai 2013, par Louiss

Mais, replanter tous les ans des annuelles ? ou pas ! telle est la question !?
Pour limiter ce travail parfois fastidieux, voir même parfois perturbant (de la sieste), voici une liste spéciale Permaculture – de Légumes et Racines Vivaces comestibles, et en bonux, une petite liste d’autres légumes qui se ressèment souvent tout seuls comme des grands !

Voici donc direct – une liste non exhaustive de Légumes et Racines vivaces comestibles.
(en oubliant volontairement les fruits, même le fraisier !)

LEGUMES et fleurs VIVACES :
existant souvent de longue date en France, et donc adaptés à nos climats (+ rusticité en °C) .
♦ Camomille, camomille romaine, anthémis noble, anthémis odorante, (Chamaemelum nobilis (L.) , syn. Anthemis nobilis L., Ormenis nobilis (L.) normale et à fleurs doubles >-15°C (-20°C)
♦ Capucine bulbeuse (tropaeolum ciliatum) -10°C
♦ Câprier, câprier commun (Capparis Spinosa « inermis ») -8°C/-12°C/-15°C
♦ Cerfeuil musqué (Myrrhis odorata) >-15°C (-25°C)
♦ Consoude, consoude à la longue floraison, consoude rampante ’panachée dorée’ (Symphytum ibericum Stev ’Variegatum’) >-15 (-20)
♦ Curcuma longa (curcuma) -10/-15
♦ Curry, immortelle d’Italie, herbe à curry (Helichrysum italicum) -12/-15
♦ le Cresson de jardin vivace (Barbarea verna)
♦ le Celeris vivaces : laisser le bulbe. il fait un feuillage au gout de celleri
♦ la Courge de siame, qui est la seul courge à etre vivace à -20°C. Il faut quand meme une bonne protection
♦ Fuchsia de Magellan, fuchsia (Fuchsia magellanica) ’Riccartonii’ -10/-15
Germandrée jaune, germandrée jaunâtre, germandrée (Teucrium flavum linné) -12/-15
♦ le Haricot bleu, Decaisnea fargesii. -20°C, n’aime pas le vent. on peu tjs essayer, c’est pas super au gout mais c’est beau
♦ Gaulteria procumbens , gout 4/5. persistant. 15cm de h. tapissant, sol acide. zone 5b
♦ Gingembre officinale -10
♦ Gotu kola (Centella asiatica (L.) Urb., Hydrocotyl asiatica L) -12/-15 (à vérifier)
♦ Guimauve officinale (Althaea officinalis) >-15 (-18/-23)
♦ Hémérocalle (Hemerocallis) : fleurs et boutons, jeunes pousses, saveur sucrée étonnante-15 (-30)
♦ Hibiscus commun des jardins, althéa, guimauve en arbre, mauve en arbre, ketmie des jardins (Hibiscus syriacus) ’Marina’ <-15 (-20/-25)
♦ Hysope ou hysope officinale (Hyssopus officinalis L) >-15 (-25)
♦ Jasmin officinale, jasmin blanc, jasmin parfumé blanc, jasmin commun (Jasminum officinalis) >-15
♦ Jiaogulan, Gynostemma pentaphyllum (Thé de l’immortalité,) -15
♦ Lin vivace bleu (Linum perenne) -12
♦ Lotus sacré (Nelumbo Nucifera) rose >-15 (-30) Tenir les racines hors gel (à au moins 30/60cms de profondeur)
♦ Melissa officinalis subsp. altissima ( Sm. ) Arcang. (Mélisse orange, mélisse de Crête ) >-15 (-25)
♦ Musa (Bananier) sikkimensis -10/-15 Découvert récemment, le ’Helen’s Hybrid’ un hybride M. sikkimensis et M. ’Ney Poovan’ produit des fruits (BANANES) comestibles bien qu’avec des graines et a une souche qui résiste à des températures inférieures à -12 °C. (M. sikkimensis serait aussi résistant au froid que basjoo)
Musa sp. hajaray hybrid (M. sikkimensis x M. Rajapuri) -10/-12
Musa sp. Helen’s hybrid (M. sikkimensis x M. chini-champa) -10/-12 // -4/-6
♦ Musa velutina -10
♦ Musa sp. Chini Champa -10/-12
♦ Musa sp. Dhusray -10/-12
Musa sp. Dwarf Orinoco -10/-12
Musa sp. Malbhog -10/-12 // -4/-6
♦ l’Oseille
♦ Passiflora incarnata, syn. Granadilla incarnata (L.) Medik., Passiflora edulis var. keri (Spreng.) Mast., Passiflora incarnata f. alba Waterf., Passiflora incarnata var. integriloba DC., Passiflora kerii Spreng. (passiflore officinale) -15
♦ Passiflora caerulea (passiflore bleue, fleur de la passion) -10/-12/-15
♦ Physalis franchetti ou physalis alkekengi (Amour en cage, Alkékenge, Lanterne japonaise) >-15 (-30)
♦ Phlox paniculé (Phlox paniculata) violet, vivace >-15 (-20/-25)
♦ Platycodon grandiflorum (Platycodon à grandes fleurs) -10/-18/-30 et +
♦ Rhubarbe géante du Chili, gunnère du Chili (Gunnera tinctoria, syn. Gunnera chilensis, Gunnera scabra) -10/-12 en protégeant la souche avec ses propres feuilles coupées ou par un épais paillis sec
♦ la Rhubarbe (Rheum rhaponticum)
♦ Rose trémière noire vivace (Alcea rosea ’Nigra’) >-15 (-30)
♦ Salvia greggii -15
♦ Sarriette rampante (Satureja alternipilosa, syn. Satureja spicigera ou Satureja repandens) >-15 (-20)
♦ Taro (Colocasia esculenta) -13/-15
♦ Thé de l’Aubrac (Calamintha grandiflora) >-15 (-20)
♦ Théier, arbre à thé, camélia de Chine (Camellia sinensis) -15
♦ Topinambour, artichaut de Jérusalem, truffe du Canada (hélianthus tuberosus) >-15
♦ Valériane officinale, valériane des collines, valériane à petites feuilles (Valeriana officinalis) >-15

Légumes et fleurs comestibles Vivaces
dont certains sauvages

♦ Agastache doré (agastache aurantiaca « Apricot Sprite ») -12°C/-15°C
♦ Agastache rupestre (agastache rupestris) -12/-15
♦ Agastache réglisse (Agastache mexicana, syn. dracocephalum mexicana, cedronella mexicana, brittonastrum mexicanum), agastache mexicaine, agastache mentholée, agastache à senteur de bergamote ou hysope mexicaine -10/-20
♦ Agastache foeniculum (Pursh) Kuntze, syn. Agastache anisata et Agastache anethiodora (agastache fenouil, anis hysope, hysope anisée ou grande hysope) -10/-14
♦ Akébie à 5 feuilles (Akebia quinata) >-15 (-20)
♦ Calament petit (calamintha nepeta) >-15
♦ Canna comestible, ou balisier rouge balisier d’Inde ou conflore (canna edulis ou canna indica) -10/-12/-15
♦ Fenouil marin (Crithmum maritimum) -12/-15
♦ Flouve odorante, chiendent odorant, herbe au bison (Anthoxanthum odoratum) -15
♦ Lavatère, lavatère en arbre, Lavatère d’Hyères, mauve en arbre (Lavatera olbia) ’Rosea’ -15/-20
♦ Monarde, thé d’Oswego, bergamote, mélisse d’or (Monarda didyma L.) >-15 (-20)
♦ Viola cornuta (pensée à petites fleurs, pensée à cornes, violette cornue) et viola tricolor (pensée sauvage) Rustique

les CHOUX VIVACES :
♦ brassica oleracea acephala medullosa. : étrange choux frisé fouragé de 1m de h pour 1m de large, à cultiver en serre ou a rentrer l’hiver en serre froide
♦ brassica oleracea ramosa : choux type cavalier -17°C, 2m de H, vivace en serre
♦ le choux flamkohl : petit et coloré utilisé comme ornementale par les mairies, tout comme le ..
♦ Choux noir de toscane, vivace lui aussi et tout aussi comestible que le le choux flamkohl
♦ ewiger kohl : chou frisé assez gros ne fleurissant pas mais se bouturant avec 100% de réussite
♦ Choux daubenton (ou Chou perpétuel, Brassica oleracea) : petit choux feuille délicat.grèle et fragile.joli et délicieux ! peut se montrer envahissant. Il est à bouturer. fleurie qq fois. Il se butte. >-15 ?
♦ Crambé de tartarie (tatarica) : choux vivace a racine tres grosse et tres sucrée. pousse aussi bien qu’une consoude(choux feuille, les pousses peuvent etre blanchies comme le choux ainsi que ses inflorescences). il nous vient de Bulgarie. les enfants le considèrent comme un bonbon. il est très florifère et mellifère. il forme un buisson de fleures blanche
♦ Crambé maritime (= Crambe maritima)ou épinard sauvage : vivace en zone océanique. Demande un sol alcalin et surtout pas acide. Les pousses peuvent se manger comme des asperges. Les cimes peuvent être consommées bouillies comme des épinards et assaisonnées au beurre ou à la crème.
(attention, ressemble au Datura -toxique)
♦ le nine star perenial vie 9 ans et produit des petits choux fleurs en abondance sur une longue periode.
♦ pentland bring : un frisé vivace de bon calibre et de bonne rusticitée
♦ Sima di rappa : : brocoli vivace d’Italie
♦ les Sproutings : dispo chez à H-D-R-A. brocolis en Anglais, sont des choux brocolis vivaces. certain sont précoces, d’autre mi saisons, et d’autre tardif. les couleurs peuvent variées violet vert blanc.
♦ Tronchuda : : choux beurre du Portugal
♦ le Red russian (americain). : choux feuilles pour salades. vivace comme tous les autres
♦ le Winter brokkoli brassica italica vivace ?

Quelques Légumes RACINES :
♦ Le Chervis : meme chapellet mais résistant au froid, racines sucré et farineuse. 1.70m de h. ombellifère. Plante du moyen age oubliée malgré sa facilitée de culture et son gout, par rapport à la carotte
♦ le Crosne du japon
♦ l’Héliantis (Astéracée, proches du topinambour, fleurs décoratives)
♦ le « Haricot patate », ou « Glycine tubereuse », « Haricot Pomme de Terre », Apios Américana. C’est un Haricot vivaces et comestible, produisant des bulbes aussi comestible. envahissant, tres rustique au froid. feuillage de glycine 2,5m de H
♦ et l’Apios tuberosa plus interessant au niveau des bulbes
♦ la Capucine tubéreuse : une grosse plante a racine comestible et au semis difficile
♦ Topinambour : leTopi pousse en tout sol même sec et pauvre. Il existe qq var. dont le giant car il est geant. feuillage d’un jolie vert tendre et grosses feuilles de 20cm de long. il peut se faire fermenter comme les autre var et se distiller pour le carburant

et les ALLIACEES VIVACES :
♦ Ail rocambole : utilisé cru ou cuit, il peut être utilisé cru dans l’assaisonnement des sauces et des salades, dans l’aïoli et cuit dans tous les plats,
♦ Tulbaghia Violacéa (ail perpétuel)
♦ Poireau perpétuel (Allium ampeloprasum, Poireau vivace) le goût de ce poireau est plus doux que celui des variétés courantes. On plante les bulbilles d’octobre à mars et vers la fin du printemps, on cueille les feuilles en les coupant, laisser l’oignon en terre,
♦ Oignon rocambole : de plus en plus connu il commence à revenir a la mode mais reste encore trop peu connu. il produit 3 à 6 oignons. en haut de ses tiges, ces derniers grossissent et sont rabattus au sol naturellement et prennent racine. il convient de les séparer et de les repiquer a bonne distances pour qu’il deviennent aussi gros que ceux que l’on achète
Il forme dès juin de petits oignons grelots qui pendent de sa tige rigide, parfois sur deux étages (on ne consomme que ce qui va sortir sur le bout de la tige)
♦ Oignon patate (Oignon German Brown – Allium Aggregatum)
un gros calibre au goût très prononcé ! rare ! se multiplie comme les pommes de terre.
Il leur faut du temps pour s’adapter au sol, d’année en année ils s’adaptent et augmentent de qualibre
♦ poireau et ail rocambole : petit calibre. le poireau est grand comme un crayon et l’ail n’est pas aussi gros que celui que l’on connait. l’ail rocambole se multiplie comme l’oignon rocambole, et le poireau drageonne. fait des poireaux à ses extrémités. Après il faut des repiquer
♦ La Tulipe,
♦ la Jacinthe,
♦ le Lys

et quelques
VIVACES SAUVAGES comestibles (que l’on peut planter dans son jardin) :
♦ l’Achillée Millefeuille aux multiple vertues, ♦ Achillée millefeuille, herbe de la Saint-Jean, herbe de Saint-Joseph, herbe à dinde,herbe aux coupures, saigne-nez, sourcil de Vénus (Achillea millefolium) >-15 (-20/-25)
♦ L’Arroche Marine (atriplex halimus, pourpier marin, arroche Halime) dont on peut faire une haie coupe vent, feuilles au gout très salé mais trés comestibles !!
♦ Bette maritime (Beta vulgaris var. cicla)
♦ Crambe maritima (Chou marin)
♦ et la Christe marine
♦ Chénopode blanc,
♦ Chénopode bon-henri, épinard sauvage, épinard perpétuel, ansérine bon-henri (Chenopodium bonus-henricus L.) >-15 (-20)
♦ Laitue Vivace (Lactuca perennis) : laitue à couper vivace dite tendre et croquante, sans amertume même en fleur : c’est la salade de lièvre.-
♦ Mouron des oiseaux,
♦ les Oseilles sauvages, rumex (avec modération à cause des oxalates)
gazon à bon escient
♦ l’Oseille épinard (Rumex patienta, « Grande Patience » et « Oseille Perpétuelle »Epinard perpétuel) : possède peu d’acide oxalique ! >-15 (-25)
♦ Oxalis acetosella (consommer avec modération à cause des oxalates, tout comme l’oseille…) Fleurs blanches veinées de mauve. Pousse dans les bois ombragés. La dessiccation lui fait perdre en partie son acidité. Elle était récoltée autrefois vers Pâques, d’ou son nom d’alléluia. Les feuilles (en forme de coeur en trêfle, qui se referme la nuit) sont rafraîchissantes, diurétiques, riches en vitamines C. Elles atténuent les aigreurs d’estomac
♦ le Pissenlit (racine pivotante !)
♦ Pimprenelle (Sanguisorba minor)
♦ Raiponce : les feuilles et les racines de cette petite campanule se mangent en salade et sa saveur est proche de la noisette. On enlève les racines quand la plante est encore jeune et que les feuilles sont encore tendres et fondantes, rappelant celles de la mâche.
♦ Roquette sauvage (Diploataxis tenuifolia) ou Roquette jaune, ou Roquette vivace (fleurs jaunes !) : quelques feuilles pour relever une salade ou une soupe, sinon ça arrache.- Pimprenelle (Sanguisorba minor) pour les salades en mesclun
♦ Raiponce : les feuilles et les racines de cette petite campanule se mangent en salade et sa saveur est proche de la noisette. On enlève les racines quand la plante est encore jeune et que les feuilles sont encore tendres et fondantes, rappelant celles de la mâche.
♦ et la Violette
♦ la Salicorne
♦ Muscari à Toupet
♦ l’Ail des ours
♦ les Poireaux vivaces (poireau des vignes = Allium polyanthum)

des VIVACES à cultiver en SERRE FROIDE :
♦ Badiane, badiane chinoise, badianier de Chine, anis étoilé (Illicium verum L.) -5/-7/-8
♦ Bulbine frutescens ’Hallmark’ (à fleurs oranges) ou ’à fleurs jaunes’ -7/-8/-9,5
♦ la Capucine
♦ Capucine tubéreuse (tropaeolum tuberosum) -5/-7/-10
♦ la Chayotte,
Chayotte ou christophine (Sechium edule) -5/-6 ?
♦ Citronnelle, ou citronnelle de l’Inde ou de Madagascar ou de Java, verveine des Indes (cymbopogon citratus) -5 ?
♦ Cyperus alternifolius, syn. Cyperus racemosus (papyrus à feuilles alternes, souchet à feuilles alternes, plante ombrelle, umbrella plant) -6/-8 et +
♦ Geranium odorant « Pelargonium Odoratissimum  » -5
♦ le Haricot de barria : une grosse plante a racine comestible et au semis difficile, qui vit 2 à 3 ans en serre froide
♦ Maté, herbe à maté, yerba maté (ilex paraguariensis) -8
♦ Mentha requienii Bentham (menthe corse, mousse corse) -7/-12
♦ Morelle de Balbis, tomate litchi (Solanum sisymbriifolium) -5/-7
♦ Oca du Pérou (Oxalis crenata, Oxalis tuberosa) -7/-8 ?
♦ Solanum laciniatum (pomme-kangourou de Tasmanie) -5
♦ Souchet comestible (Cyperus esculentus), aussi appelé amande de terre, choufa, gland de terre . C’est une Cyperaceae (famille des papyrus). -5°C
♦ Stevia -5/-7
♦ Tagète lucida -8
♦ Tamarillo (l’Arbre à tomates) résiste à -6°C
Tomate en arbre (Cyphomandra betacea) -3/-4/-5(-6 ?
♦ Tulbaghia violacea (tulbaghia violacea) -7/-8/-10/-12
♦ le Yacon, surnommé poire de terre (Smallanthus sonchifolius, syn. polymnia edulis) : chapellet de racine tubéreuses aussi sucré et juteuse qu’une pomme. sol sec pauvre a rentrer l’hiver -8

Sans oublier
les PLANTES QUI SE RESSEMENT SOUVENT D’ELLES MÊME facilement, dont bon nombre sont des bisannuelles (sans compter les « sauvages » comme le Mouron des oiseaux, le Chenopode bon-henry (épinard sauvage), leChénopode blanc…) :
♦ Bette vulgaris (poirée), ♦Bette à couper (= bette épinard = bisannuelle), ♦Bourse à pasteur (genre Cresson !!), ♦Cerfeuil commun, ♦Cardamine hirsute (genre Cresson !!!), ♦Cresson de terre (=pour salades l’hivers !), ♦Chicorée (Cichorum intybus=vivace sauvage), ♦Mâche (=pour salades l’hivers !), ♦Oseille, ♦Poirée (Bette vulgaris), ♦Pourpier d’hivers (Claytonia perfoliata), etc…

Sans oublier non plus
les VIVACES GELIVES (à cultiver en SERRE CHAUDE l’hivers ou en intérieur)
♦ l’Aubergine, mais aussi :
♦ Aloe vera, aloe des Barbades, aloe medicinal (aloe vera, syn. aloe barbadensis Mill. ou Aloe vulgaris Lam.) ’sweet’ (doux) -3/-5
♦ Alocasia macrorrhizos, syn. Alocasia macrorrhiza (Songe caraïbe, Alocasie, ♦ Alocasie à grandes racines, Alocasie à grosse racine, taro géant ou oreille d’éléphant) -3/-5
♦ le Basilic sacré hindou,
♦ Bissap koor rouge, karkade, oseille de Guinée, roselle (Hibiscus sabdariffa) 0/5 ?
♦ Gombo -2 ?
♦ Cardamome, petite cardamome (Elettaria cardamomum, amomum cardamom) 0/3 ?
♦ Lippia dulcis (Herbe à sucre des Aztèques) -3/-5
♦ Musa Acuminata Super dwarf Cavendish (Bananier fruitier super nain)-2
♦ Musa Acuminata dwarf Cavendish ( Bananier fruitier nain)-2
♦ l’OEillet d’inde,
♦ le Piment ♦ le Poivron ♦ Piments et poivrons (Capsicum annuum, baccatum, chinense, frutescens, pubescens) -2/-5
♦ Passiflora edulis (fruit de la passion, grenadille, grenadille violette, maracuja) -4
♦ Passiflora ligularis (grenadelle, grenadille douce, grenadille sucrée) -2 (-7/-8 si elle est contre un mur au soleil avec protection _ selon pepiniereissa)
♦ Passiflora quadrangularis (barbadine, grenadille géante, grenadine, passiflore Quadrangulaire) -2
♦ Passiflora laurifolia (pomme liane, maritambour, pomme d’or, citron d’eau)-3
♦ le Pépino (poire melon) : il y a tellement de var différente ! demande à etre en interieur l’hiver -1/-2°C
♦ Physalis peruviana -3/-5(-6 ?)
♦ Gombo -2 ?
♦ Shiso 0 ?
♦ Souci (calendula officinalis) annuelle résistante au gelées ou vivace peu rustique
♦ la Stevia,
♦ Tagète jaune (petite), tagète tachetée (Tagetes tenuifolia) 0 ?
♦ la Tomate ♦ Tomate 0 ?
♦ la Verveine officinale,

Bon alors, il y a de quoi s’occuper donc, mais seulement pour 1 année en fait, après c’est repos et cueillette ! Bon, en théorie, quoi… Bon appétit !


Voir en ligne : VIVACES interessant pour la Permaculture