tayo
vendredi 15 mars 2013, par Louiss
1ere année : tu gardes 3 ou 4 bonnes charpentières verticales et courtes pour faire comme une parabole,
2me année : tu laisses 1 ou 2 sous-charpentière horizontale et longue par charpentière pour faire venir les rameaux producteurs en oblique.
3me année : si tu as trop de drageons qui poussent sur les charpentières, c’est que tu as trop taillé. Ensuite la 4me année…
Résumé : Bon quoi en gros, tu fais une parabole qui monte vers le ciel, et tu coupe le moins possible en pensant tjrs que l’arbre doit pouvoir cicatriser le plus facilement possible et rester en équilibre branches/feuilles/fruits/racines, et qu’il faut faire en sorte que les branches se hiérarchisent tranquillement.
A savoir : Plus les branches sont verticales, et plus elles seront de fortes charpentières Plus elles seront horizontales, et plus elles produiront de branches.
Plus elles seront en diagonale et plus elles donneront de fruits.
Mais les unes ont besoin des autres pour répartir la sève,
et s’il y a trop de fruits ils resteront petits…
Voici donc un petit résumé théorique.
Avec un grand merci à Andy Darlington pour ses connaissances sur la taille, ainsi qu’à Paul Moray pour ses écrits sur le sujet.
Reste juste à passer à la pratique 😉
Si les fruits risquent d’être trop petits car il y en a trop, il est possible aussi tout simplement d’en retirer avant qu’ils ne murissent pour laisser les autres profiter ! C’est plus simple, non ?
Et comme ça pas besoin de tailler (sauf pour les pêchers qui fructifient sur les jeunes rameaux de l’année, à multiplier donc grâce à une taille judicieuse), ce qui permet d’avoir un max de feuilles qui donneront un max de force aux racines qui donneront un max de puissance au branches, etc… et on entre dan un cercle vertueux, même et surtout pour la vigne, à conditions que les différents pieds soient suffisamment éloigné pour ne pas trop se concurrencer.
C’est plus PERMACOLE comme ça, non ?